en vertu des pouvoirs conférés

150 tonnes de foin partent en fumée chez Jean-Marie Pigeon, éleveur à Appenai-sous-Bellême, Orne

150 tonnes de foin partent en fumée chez Jean-Marie Pigeon, éleveur à Appenai-sous-Bellême, Orne

Les pompiers sont appelés par les voisins d’un éleveur. Celui-ci a mis le feu à un tas de decombres de bâtiments en bois, et le feu s’est propagé à 150 tonnes de balles de foin stockées contre une haie constituée de grands arbres.
Le véhicule d’incendie ne contient que 2,5t d’eau et la « gourde » (camion citerne) des pompiers de Mauves/Huisne est appelée en renfort. Ils remplissent des « piscines » d’eau dans lesquelles puisent les véhicules incendie tandis que la gourde fait la noria entre le lieu de l’incendie et une bouche a incendie de campagne proche.
Le chien de Jean-Marie Pigeon, est heureux de voir tant de monde et circule avec joie et fébrilité.
Deux gendarmes arrivent pour dresser un constat. Le sinistre étant accidentel et les dégâts circonscris à la propriété du responsable aucun PV ne sera rédigé.
Fanny, jeune pompier volontaire (infirmière pédiatrique dans la vie civile) et sa binôme se relaient avec deux de leurs collègues pour tenir une des lances. Un collègue apporte eau en bouteilles et de quoi manger pour les pompiers en pause. Tandis que l’équipe de Mauves s’attaque avec une autre lance à circonscrire les flammes de l’autre côté du mur de paille en feu. « On en a pour la nuit. On va laisser la paille se consumer et s’assurer que le feu ne s’étend pas ». Jean-Marie Pigeon : « j’ai fait une connerie, tant pis pour moi. C’est pas grave, j’avais des réserves, j’en ai plus, mais les bêtes ne sont pas menacées, aucun bâtiment non plus, y a plus grave »

Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.